Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus
(chassable sauf disposition particulière départementale)
Ordre : Lagomorphe
Famille : Lépocidé
Genre : Oryctolagus
Expèce : Oryctolagus curriculus
Le lapin est un petit mammifère à grandes oreilles de la famille des léporidés. Il existe une vingtaine d’espèces de lapin. Le lapin commun est le lapin de garenne qui est à l’origine de plusieurs races de lapins domestiques.
Description physique : Le lapin de garenne mesure entre 34 à 50 cm et ses oreilles entre 4 à 8 cm. Il pèse entre 1,2 kg à 2,5 kg. Son pelage est doux, de couleur gris-brun avec des nuances de marron, de noir et de blanc ; le dessous est blanchâtre. Ces yeux sont marron foncé, sa queue est petite et touffue et il possède des griffes puissantes. Les dents du lapin poussent sans arrêt et pour éviter qu’elles ne deviennent trop longues, il doit constamment les user. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel, pour distinguer les sexes il faut examiner les organes génitaux.
Le lapin de garenne nage, grimpe et court vite, en zig-zag, jusqu’à 30-40 km/h.
Lieu de vie : On trouve le lapin de garenne, à l’état sauvage, dans les landes, les garrigues, les champs, les forêts et parfois même dans les parcs. Le lapin sauvage vit dans un terrier qu’il creuse dans la terre sèche et qui est parfois relié à d’autres terriers par des galeries. Le réseau de terriers s’appelle une garenne. L’entrée d’un terrier mesure entre 10 et 50 cm.
Pour chercher sa nourriture, le lapin ne s’éloigne que de quelques centaines de mètres de son terrier. Il délimite son territoire par son urine et par ses crottes.
Le lapin peut être rangé comme nuisible aux cultures, il figure dans la liste de l’arrêté du 30 septembre 1988 fixant les espèces susceptibles d’être classées nuisibles par arrêté préfectoral.
Le lapin de garenne vit en société dans laquelle une hiérarchie s’établit entre mâles, femelles, adultes t jeunes.
Alimentation : Le lapin est herbivore. Il se nourrit d’herbe, de tiges et d’écorces d’arbrisseaux, de racines, de bulbes, de graines, de jeunes pousses mais également de plantes cultivées comme les céréales, les carottes et les choux.
Un lapin adulte mange entre 200 à 500 grammes de plantes par jour.
Reproduction : Le lapin mâle est polygame, c’est à dire qu’il s’accouple avec plusieurs femelles. Après une gestation de 28 à 33 jours, la lapine accouche de 3 à 12 lapereaux par portée et a en moyenne 3 à 5 portées par an. Les lapereaux naissent dans un nid que la mère a préparé avec de la paille ou du foin et qui se situe au bout d’une galerie courte, loin de la galerie principale. Ils viennent au monde sans poil, avec les oreilles et les yeux fermés. Leurs poils apparaissent au bout de 5 jours environ tandis que leurs yeux s’ouvrent au bout de 10 à 12 jours.
La mère allaite ses petits une fois par jour pendant 3 à 4 semaines et les lapereaux prennent rapidement du poids. Ils sont prêts à quitter leur mère au bout de 7 semaines.
Espérance de vie : Le lapin peut vivre au maximum 9 ans mais, à l’état sauvage, sa longévité ne dépasse guère les 2 ans car le lapin doit faire face à grand nombre de prédateurs : le renard, la fouine, la belette et des rapaces comme le hibou, la chouette ou l’aigle.
Maladies : Le lapin peut développer plusieurs maladies comme les coccidioses, l’entérite et l’entérotoxémie. Le 14 juin 1952, le Dr Armand Delisle introduit la myxomatose dans ses propriétés pour protéger ses plantations. Le succès est fulgurant au point que l’on crût que l’espèce avait disparu alors qu’en 1950 les chasseurs en tuaient 60 millions par saison.
Cri : Le lapin est presque muet mais pousse parfois un petit cri aigu de détresse. On dit que le lapin clapit, glapit ou couine. Quand il sent un danger, pour prévenir les autres, il tape sur le sol avec sa patte arrière et produit un bruit sec et très audible, même à grande distance.
Signes particuliers : Le lapin est herbivore et cæcotrophe, c’est-à-dire qu’il mange ses propres crottes quand elles sont encore molles. En effet, l’alimentation du lapin se déroule en deux temps. D’abord, il mange de l’herbe et la digère. Il fait ensuite des crottes couleur vert olive, molles et brillantes appelées des cæcotrophes qu’il ré-ingurgite immédiatement et qu’il suce longuement. Les crottes finales du lapin de garenne sont quant à elles couleur brun foncé et ternes.
